• Tu sais qu'à chaque seconde, tu voles son temps à la vie, tu te délectes de chaque instant car tu n'as aucune légitimité à te retrouver là, avec lui. Très loin de ton rôle de maman et de femme casée avec celui, pourtant, que tu aimes plus que tout, dont tu es si fière d'avoir deux enfants, dont la présence me rassure, dont la beauté m'appaise et dont le talent m'éblouit. J'étais parfaitement consciente de ce que je faisais et pourtant incapable de m'en empêcher... Que quelqu'un s'intéresse à moi alors que je n'existe plus, que je me suis totalement effacée. Je me hais tellement, je suis incapable de te rendre heureux, je ne suis jamais assez ou tellement trop, je ne suis jamais jolie ou tellement trop, je ne suis jamais comme tu voudrais que je sois. Mais tu ne me fais jamais aucune demande. Tu souhaiterais que je devine ce que tu voudrais sans jamais me le demander et tu me reproches notre manque de complicité si j'échoue et j'échoue toujours, il m'est imppssible de savoir ce que tu souhaiterais à cet instant là sans que tu me le dises... Je n'ai pas ce pouvoir là. Ni celui d'entraîner ton suicide. Tu t'es suicidé tout seul sans mon accord, sans jemais penser à comment j'allais vivre sans toi, en sachant que tu avais décider de nous quitter de cette manière aussi définitive et violemment perverse, parce qie je t'avais trompé. Non , ne trouves aucune justification à ton geste, c'est le plus vil, le plus imbécile,le plus lâche, le plus odieux des gestes qu'on peut faire à sa famille, c'est une cicatrice brûlée au fer rouge sur nous, toujours, suspect de folie par le geste dont tu nous entâches et dont nous ne pourrons jamais nous débarrasser. Je serai toujours la veuve d'un pendu, mes petits princes seront toijours "tu sais ceux dont le père s'est suicidé". Je déteste ces regards compatissants de ceux " qui ont tellement de peine de ce qu'il vous arrive" Il y a ceux qui vous observe comme une espèce d'expérience, les très maladroits qui vous demandent des précisions, les émotifs qui viennent pleurer dans vos bras, et les plus nombreux " et les enfants comment ça va ?" Les moins nombreux et pourtant mes fondamentaux " et toi comment ça va ? " mes sauveteurs, ceux qui me rappellent qu'au milieu de tout ce m..dierj´existe peut être pour la première fois ni sous le joug de ma mère ni sous celui de Toi. Je survis bien que tu ais réussi à me persuader que je n'étais capable de rien, no d'élever mes enfants, ni de faire vivre la maison... Finalement je m'en sors très bien, les garçons arrivent même à survivre bien, ils rient beaucoup rien n'appaise plus mon âme que leur rire, j'ai l'impression de réussir à continuer à vivre sans toi et même à être heureux...

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  • J'ai l 'impression de me mettre de côté, de m'effacer, de t'oublier pour ne pas me noyer,me noyer dans le chagrin de ta perte, me laisser envahir par mes larmes. Je ne m'autorise plus à ressentir de chagrin et je ne m'autorise pas à être en colère contre toi... J'ai peur que cette colère se transforme en un cri tellement puissant, tellement violent qu'il En devienne inaudible... J'ai peur de toutes ses émotions qui se nichent à l'intérieur de moi, que leur prison soit mon corps et que celui-ci finisse par se manifester, j'ai peur que mon corps ne veule plus être mon allier dans cette mascarade de vie où tu n'existes plus, que mon corps refuse le poids de tous mes non-dits... Où je reste seule à porter tout ça, la seule coupable, la seule victime mais la seule, celle qui doit tenir,celle qui doit gommer sa douleur afin que les garçons puissent grandir sereinement avec le poids de ton absence mais sans celui de ma défection. Je dois survivre et vivre quoiqu'il se soit passé,puisque tout est passé et que je ne peux agir que sur le présent. Je repose mon plus jolie sourire sur mon visage et je continue, je poursuis mon chemin, je t'efface comme je m'efface, je joue à n'être plus veuve, à n'avoir pas été l'objet de toutes ta violence, je joue à supprimer tout ce passé trop lourd pour moi...

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  • J'ai vu St Laurent aujourd'hui et toutes mes pensées étaient pour toi, pour tout l'amour que tu lui portais, pour tout ce que je sais de toi et qui m'emcombre, je ne sais plus ce que je dois faire de tout mon amour, de tout cet amour que j'ai pour vous tous qui m'abandonnaient. Steph d'abord et tous mes mensonges pour le protéger, toute cette violence que j'ai tû pour ne pas le salir pour qu'il reste à tes yeux et aux miens le meilleur homme sur terre. Mais tous ces mensonges m'explosent au visage par son geste, son geste d'une infinie cruauté. Sa punition pour avoir tenté de lui échapper. Mais ma peine ne s'arrête pas là... Ton abandon vient confirmer ma culpabilité... Qu'ai-je fait pour mériter cela ? Dis-le moi j'ai besoin de le savoir... Qu'ai-je fait que tu n'ais pas fait toi? Tromper celui que j'aimais!!! C'est cela ma plus grande faute ? C'est la raison de ton opprobre. ? Je n'ai pas su le protéger de lui même, de même que je n'ai pas su me protéger de lui... Quelle faute dois-je encore payé ? Le prix n'en est-il,déjà, pas assez élevé pour subir en plus celui de te perdre ? Que dois-je encore subir ? Je n'y arrive pas même l'amour de mes enfants ne me suffit plus... J'ai besoin de toi, je t'appelle et tu ne me réponds pas... Je t'aime et tu m'ignores... Je ne sais plus quoi faire... Tu me manques, Steph me manque et je n'ai jamais été aussi seule... La vie ne m'épargne pas, la douceur et la légéreté m'ont quitté... J'ai besoin de ton amour...

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  • Je me lève, je prends les enfants dans les bras Je ne comprends pas que tu ne sois pas là Je partage leur petit déjeuner Le chemin de l'école Je ne comprends pas que tu ne sois pas là 16h30 ils me sautent dans les bras, le 4 heures, les devoirs Je ne comprends pas que tu ne sois pas là Les jeux, les danses, les découvrir, les laisser grandir Je ne comprends pas que tu ne sois pas là Les histoires, les câlins du soir Je ne comprends toujours pas...

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  • J.ai 37 ans, j'avais 35 ans quand tu es parti et avant je ne comptais pas les années. Ma vie était un tourbillon, j'oscillais tout le temps tu étais charmant et puis brutalement, pour rien, une assiette mal rangée, tu me hurlais dessus en me demandant comment je pouvais être une merde pareille et puis 5 min plus tard, les enfants revenus dans la pièce où nous étions, tu posais de nouveau sur moi un jolie regard, j'étais la meilleure des mères, la meilleure des femmes, la plus jolie de la terre et celle que tu aimais tellement. Sans excuse comme si rien d'anormal ne venait de se passer. Comme si m'injurier pour une vaisselle mal rangée était normal. J.ai commencé à tout ranger, toujours, tout le temps. Tout devait être lissé, rien ne devait déclenché ta foudre. C'était évidemment normal , c'était mon rôle d'épouse déjà que je ne faisais ni les courses, ni la cuisine et que tu étais un bien meilleur père que je n'étais une bonne mère. Si en plus de toutes mes insuffisances je n'était pas capable de m'occuper d'une maison, j'étais bien la pire des femmes. Et puis j'étais " la dernière des merdes" parce que je n'arrivais pas à nettoyer le dentifrice dans le lavabo. Et puis tes accélérations en voiture pour provoquer mes crises d'angoisse. J'avais peur de toi, de plus en plus peur de toi. Et puis là ce sont des vrais coups que tu ne freines n'y n'arrêtes, tu défoules sur moi je n'existe plus, j'essaie de disparaître .j.ai eu la lèvre explosée et un hématome pendant 15 jours parce que je n'ai pas voulu coucher avec toi ce soir là. Et là je n'ai plus trouver ça normal du tout. J.ai essayé de te quitter mais je t'aimais trop alors je t'ai pardonné. Tu ne t'ai même pas excusé tu m'as dit que j.étais insupportable que je te rendais fou , que je te rendais violent. J'étais complètement perdue, la personne que j.aime le plus sur terre me blesse volontairement et tu m'explique que je génère cela chez toi. Que si nous nous séparent tu expliquerasvà tous mes prôches qu.elle mauvaise personne je suis dans l'intimité. Finalement, ces mots et ces coups n.étaient que pour toi. Je les ai reçu par erreur, tu t'es infligé ce dernier coup en comprenant ton erreur. J.ai eu très souvent envié que ce coup soit encore pour moi, j'aurais surtout voulu que personne ne le reçoive qu'il reste vain et toi VIVANT

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