• Je me suis sentie ne pas y arriver, c'était tellement dur et puis, en fait, je suis là.Assez surprise d'être vivante d'avoir résisté à ta perte, d'avoir survécu.
    Et la vie est même douce, tu es comme un peu avec moi, tu n'es pas là mais je te consulte quand j'ai besoin de prendre une décisionimportante

    Je vais bien la plupart du temps, je suis moins triste, je me sens comme apaisée de quitter enfin ce deuil. Et j'aime où je me trouve, ma nouvelle maison, mes loulous, mes bombasses d'amis, mon boulot, la vie est plus simple.

    Je kiffe

     


    1 commentaire
  • Initialement, terme utilisé en physique pour désigner la résistance des matériaux aux chocs.

    En psychologie, c' est la capacité à refaire sa vie et à s'épanouir en surmontant un traumatisme grave.


  • Tout est ouvert, où nous allons habiter, où et dans quoi je vais travailler, si je vais aimer quelqu'un, un garçon ,une fille... Il y a trop de possibilités, tout un tas de combinaisons possibles ! Je suis incapable de prendre une décision alors je laisse les autres choisir pour moi. Ici c'est trop plein de ton vide, ailleurs c'est trop loin de toi... Mon travail c'est plein de temps libre que je ne sais pas comment utiliser... Un garçon c'est trop effrayant, les rapports de force les relations de pouvoir, la violence... Nos petits souffrent et je ne sais plus comment les soulager... J'ai toujours peur de m'endormir, j'ai peur de réussir à te survivre...

    votre commentaire
  • R. 8 ans "Des fois eh ben...(pleurs) j'ai l'impression que papa il m'a donné son virus...J'ai envie de m'étrangler et j'arrive pas à m'empêcher..." Je t'ai laissé choisir un des carnets que nous avions acheté à Bali. Un livre pour déposé tes angoisses et les supprimer de ton coeur (c'est un carnet bleu avec un coeur). Je t'ai rassuré en te disant que toi R' à la différence de ton papa tu avais réussi à m'en parler et que ton pouvais en parler avec le Dr H. Je te fais confiance pour dépasser tes angoisses de mort et de répétition du schéma de ton père.

    votre commentaire
  • Mon premier anniversaire "éveillée" ni dans le déni,ni dans les brumes de l'état de choc. J'avais 35 ans et je fête mes 38 ans sans avoir eu la sentiment de vivre, le temps avance je dois sortir de ce deuil, arrêter de me punir et ne plus laisser personne me rendre coupable de ta mort... respirer enfin, ne plus avoir peur, décider pour moi, pour nous...Réussir à ne garder que le beau jeter tout le reste...

    votre commentaire