• M.aimerait aller aux EU ou au Japon et faire une grande fête avec tous les gens qu'on connaît Robin Léo Andréa Alexandre Elia Corto Gabriel Samuel Nathan Lou Shaheen Arsène Alban Edgard ismaél Roméo Adam Mathilde Alexandre et Paul et aller au grand Rex voir Jurassic World R. voudrait aller au musée des samouraï et manger le plus grand hamburger du monde et faire une BD en famille. Et moi aimerais avoir un amoureux... R. M'a dit : "mais si il nous bat maman" Jamais plus personne ne nous fera du mal mon prince.

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  • J'ai repris le travail, après deux années hors du monde, préservée dans mon cocon entourée de mes enfants. J'ose de nouveau affronter l'extérieur et je participe à son fonctionnement. J'ai dépassée ma terreur de ne pas y arriver, de rester bloquée dans mon deuil, de vouloir à tout pris restée loyale envers toi, que la douleur ne me quitte jamais tellement ta perte est immense... Mais tu as décidé de te détruire, je n'ai pas d'autre choix que de survivre ne serait-ce que pour montrer à nos enfants que l'on peut être heureux malgrè le drame, la mort, le deuil...Qu'en chacun de nous le désir de vivre a toujours le dernier mot. La vie continue et elle est belle de plus en plus souvent, j'entends mes enfants rire et je vis...

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  • Je n'ai pris conscience de sa maladie que lorsqu'après avoir tenté de me tuer suite à mon adultère, il s'est suicidé. Nos amis, sa famille me désignant comme seule coupable de son geste. Personne ne l'ayant démasqué, il est resté aux yeux de tous ce garçon beau, intelligent, solaire laissant tout le monde sous son charme. Je suis la seule à avoir vu et subi sa psychose. Je reste celle que personne ne croit... "Tuez le il s'en fout, humiliez le il en crève." Paul-Claude Racamier

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  • En devenant adulte, on s'affirme en faisant des choix différents de ceux de sa famille, on coupe le cordon et puis les enfants arrivent et là on a de nouveau plein de questions à poser à sa maman sur comment faire et comment être une mère, la meilleure possible. Devant la difficulté de la tâche, on pardonne à nos mères ce que l'on leur reproche depuis l'enfance. Il est difficile de s'occuper de ses enfants de savoir quand poser un Non et de le tenir, de décider de quelles règles sont celles qui doivent être appliquées à la maison et ailleurs, de poser les fondations des adultes qu'ils deviendront. Dans nos vies parisiennes j'avais rarement le temps de voir ma maman une fois par mois tout au plus et puis la pire des tuiles, brutalement, m'écrase de tout son poids, ma respiration s'arrête, mon corps refuse de se nourrir, mon cerveau est en mode service minimum comme tout le reste de mon corps...Et là toute ma famille débarque immédiatement ma mère, mon père et mes soeurs. Ma famille est là pour me soutenir dans l'épreuve, que j'espère être la pire de ma vie. Et deux ans après ma maman et mes soeurs sont toujours là chaque jour pour me distraire, me reconforter, et pour m'aider dans les décisions que je dois prendre... Merci à vous les fées de ma nouvelle vie, le temps m'avait éloigné de vous, ce drame me permet de vous retrouver et c'est un plaisir immense de vous voir plus souvent et de sentir que j'ai une famille qui m'entoure de son amour...

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  • J'ai toujours pensé savoir ce qu'était une maivaise journée. Une mauvaise note à l'école, decevoir mes parents, me faire disputer par ma mère, faire une erreur au travail, attendre 8 heures qu'un train veuille bien redémarrer. Mais une vrai mauvaise journée c'est celle qui modifiera toutes les journées suivantes, celle qui fera que la vie ne va plus de soi, que tout ce que j'ai construit jusque là n'a plus aucun sens. Ma première et j'espère dernière mauvaise journée je l'ai vécue à 35 ans. Cette nuit que j'ai passé à te chercher la peur au ventre que tu me blesses encore et puis les gendarmes qui me disent de m'éloigner brutalement et que je ne peux plus rien faire pour toi... Cette impression que mon corps se disloque sous la violence de ton coup le dernier et le pire de tous nous priver de toi. Après l'errance de la première année, cette volonté de fuir ce que je vivais et mes tentatives désespérées pour tenter de revivre la deuxième année. Je me sens épuisée et je n'ai plus la force de continuer, je n'arrive pas à m'occuper de mes enfants comme je le souhaiterais et j'ai peur d'être un poids pour eux plutôt qu'un soutien, la douleur vient m'étreindre tout le temps, si bien que je ne sais plus comment faire pour continuer. Toute notre vie à changé en une seconde et tout ceux que j'aimais sont partis en courant. Je suis à Cannes avec les enfants et nous avons été si heureux ici que je n'y arrive pas. A paris j'arrive à faire semblant à donner l'illusion d'un début de guérison, ici le manque de toi me ronge à chaque instant...

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