• Vivant

    J.ai 37 ans, j'avais 35 ans quand tu es parti et avant je ne comptais pas les années. Ma vie était un tourbillon, j'oscillais tout le temps tu étais charmant et puis brutalement, pour rien, une assiette mal rangée, tu me hurlais dessus en me demandant comment je pouvais être une merde pareille et puis 5 min plus tard, les enfants revenus dans la pièce où nous étions, tu posais de nouveau sur moi un jolie regard, j'étais la meilleure des mères, la meilleure des femmes, la plus jolie de la terre et celle que tu aimais tellement. Sans excuse comme si rien d'anormal ne venait de se passer. Comme si m'injurier pour une vaisselle mal rangée était normal. J.ai commencé à tout ranger, toujours, tout le temps. Tout devait être lissé, rien ne devait déclenché ta foudre. C'était évidemment normal , c'était mon rôle d'épouse déjà que je ne faisais ni les courses, ni la cuisine et que tu étais un bien meilleur père que je n'étais une bonne mère. Si en plus de toutes mes insuffisances je n'était pas capable de m'occuper d'une maison, j'étais bien la pire des femmes. Et puis j'étais " la dernière des merdes" parce que je n'arrivais pas à nettoyer le dentifrice dans le lavabo. Et puis tes accélérations en voiture pour provoquer mes crises d'angoisse. J'avais peur de toi, de plus en plus peur de toi. Et puis là ce sont des vrais coups que tu ne freines n'y n'arrêtes, tu défoules sur moi je n'existe plus, j'essaie de disparaître .j.ai eu la lèvre explosée et un hématome pendant 15 jours parce que je n'ai pas voulu coucher avec toi ce soir là. Et là je n'ai plus trouver ça normal du tout. J.ai essayé de te quitter mais je t'aimais trop alors je t'ai pardonné. Tu ne t'ai même pas excusé tu m'as dit que j.étais insupportable que je te rendais fou , que je te rendais violent. J'étais complètement perdue, la personne que j.aime le plus sur terre me blesse volontairement et tu m'explique que je génère cela chez toi. Que si nous nous séparent tu expliquerasvà tous mes prôches qu.elle mauvaise personne je suis dans l'intimité. Finalement, ces mots et ces coups n.étaient que pour toi. Je les ai reçu par erreur, tu t'es infligé ce dernier coup en comprenant ton erreur. J.ai eu très souvent envié que ce coup soit encore pour moi, j'aurais surtout voulu que personne ne le reçoive qu'il reste vain et toi VIVANT

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