• Je m'autorise à te pleurer en ayant pleinement toute ma conscience. Je tellement peur de le faire, peur de que je vais faire, comment-je vais vraiment affronté ton dé part, ta mort, ton suicide, ta pendaison à 10 mètres de l'endroit où j'attendais pétrifiée de peur dans la chambre des enfants, de peur que tu n.essaies mais cette fois que tu y arrives, m' étouffer, m'étrangler, m'écraser de toute ta force, peser d'un couteau sur ma gorge , n'être plus qu'un objet à briser de toute ta rage, de tout ton dégoût de moi. Moi la menteuse, moi la traîtresse, moi la dernière des dernières la pire des pires. Moi qui t'ai fuis en te trompant, moi qui a donné l'impression de par ma conduite de ne pas t'avoir aimé' Alors que tu as réussi à m'insuffler un tel dégoût de moi dans le hui clos de notre couple, jamais assez jolie, assez gentille, jamais assez et toujours trop, trop jolie, trop gentille et jamais avec les bonnes personnes... Je ratai tout à tes yeux, j'étais trop bien payé pour ce que je faisais, j'étais trop égoïste alors que je n'existais même plus. J'étais la cause de tous tes échecs, celui de médecine, de droit, de kinésithérapeute et le plus gros de tes échecs ne pas être celle que tes parents voulaient pour toi, pas assez juive. Ils t'ont retiré leur amour et l'admiration qu'ils avaient pour toi du fait de l'affront que tu leur faisais en amenant chez eux, sans jamais les prévenir, tu m'imposais à la table de gens qui me haïssaient, tu m'as laissé supporter leurs humiliations répétées, ton père qui détourne le regard et me tourne le dos, qui me supprime du tableau de sa vie, ta mère qui l'humilie perpétuellement. Ta sœur anoréxique et la dernière petite conne prétentieuse. Cette famille persuadée d'être un modèle de famille respectueuse et pieuse alors que les seuls échanges ont pour objet la " bêtise" du père communément admise par tous et la supériorité de cette mère perverse. Cette famille où l'on aime ses enfants sous condition d'être sâge, d'être poli, d'être médecin et d'épouser une femme juive et riche. Mais qui vous prive de son amour si vous ne respectez pas ce qu'elle attends de vous.

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  • Je n'ai rien pu dire, jamais, de toutes les petites méchancetés que tu me disais en privé, de toute cette violence avec laquelle je devais composer. Je n'ai rien dit parce que personne ne m'aurait crû, tu étais si parfait dehors, le voisin parfait, l'ami parfait, le mec parfait beau drôle intelligent talentueux de quoi aurais-je pu me plaindre ? Que de temps en temps tu étais odieux, injurieux, vulgaire, méchant, violent... Si tu n'étais pas parti si violemment, si tu avais juste fait semblant d'avoir un accident de voiture personne n'aurait jamais rien su de tout ça... J'ai protégé notre secret toute notre vie et tu le fais éclater au grand jour mais en nous Privant de toi pendant toutes ces années à venir... Je m'en fou du méchant, du torturé, du dépressif, du psychotique... J'aimais tellement l'autre, que j'étais prête à tout oublier pour une seconde avec l'ange,mon ange... J'ai encore tellement d'amour pour toi qui ne te parviendra plus, je ne sais qu'en faire alors je couvre d'amour nos petits princes, je leur dit combien tu étais fier d'eux et à quel pount tu aimerais être avec nous mais que ta maladie t'en a empêché...je voudrais avoir le pouvoir de changer ces 5 minutes qui t'ont laissé partir, je voudrais t'avoir trouvé, qu'il y ait eu quelqu'un quiconque qui aurait pu t'empêcher, j'aurais voulu que tu reviennes à la raison et que tu prennes conscience de la connerie que tu étais en trzin de faire, de ses conséquences. Moi veuve et les petits sans toi, leur père qu'il adorait le plus drôle et le plus magique des papas... Je ne peux rien changer, je Te Hais !!!

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  • R. me demande pourquoi un couple que nous connaissons a divorcé je lui explique qu'ils ne s'entendaient plus Il me répond "Ah il y en a un qui était devenu sourd " et il explose de rire "ben oui tu m'as dit qu'ils ne s'entendaient plus!"

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  • Je ne sais comment...mais chaque jour est plus simple que le précédent. Nous tentons d'être heureux tous les trois et nous y parvenons. Nous ne t'oublions pas, tu fais parti de nous, nous disons le manque de toi et pourquoi c'est difficile mais l'absence de tabou sur ta mort nous permet de te survivre et même d'ëtre heureux. Tu serais fier de notre courage devant la perte de celui que nous aimions tous et qui s'aimait si peu... Je t'aime, tu nous matnques...

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  • J'ai envie de partir, quitter ce lieu où nous avons vécu avec toi et où tu n'es plus... Envie de ne plus être, où je te vois partout, mais où tu n'es nulle part. Quitter ce lieu où tu as fait fleurir sur ma peau les stigmates de ta violence. Où devant l'évidence j'ai préféré ne pas voir pour te garder, pour t'aimer encore malgré tout, malgrè les coups. J'ai inventé, j'a mis mon plus beau sourire et j'ai menti, effrontément, c'était facile, j'ai voulu croire à ses mensonges, croire que tu était aussi bon et gentil devant les autres que tu ne l'étais avec moi lorsqu'il n'y avait personne pour témoigner ni ami, ni enfant afin que tu puisses libérer toute ta haine sur moi... Ta haine ne m'était pas destinée, tu étais celui que tu haissais mais comment ne pas être ton double ou ton miroir après toutes ces années passées ensemble.Je n'ai rien dit parce que je ne voulais pas abîmer l'image que les autres avaient de toi. je ne t'ai pas trahi car je croyais mériter ces mots et ces gestes. J'ai pensé ne pas être assez bien pour toi...

    Et maintenant, je sais...


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