• Voilà

    J'ai toujours pensé savoir ce qu'était une maivaise journée. Une mauvaise note à l'école, decevoir mes parents, me faire disputer par ma mère, faire une erreur au travail, attendre 8 heures qu'un train veuille bien redémarrer. Mais une vrai mauvaise journée c'est celle qui modifiera toutes les journées suivantes, celle qui fera que la vie ne va plus de soi, que tout ce que j'ai construit jusque là n'a plus aucun sens. Ma première et j'espère dernière mauvaise journée je l'ai vécue à 35 ans. Cette nuit que j'ai passé à te chercher la peur au ventre que tu me blesses encore et puis les gendarmes qui me disent de m'éloigner brutalement et que je ne peux plus rien faire pour toi... Cette impression que mon corps se disloque sous la violence de ton coup le dernier et le pire de tous nous priver de toi. Après l'errance de la première année, cette volonté de fuir ce que je vivais et mes tentatives désespérées pour tenter de revivre la deuxième année. Je me sens épuisée et je n'ai plus la force de continuer, je n'arrive pas à m'occuper de mes enfants comme je le souhaiterais et j'ai peur d'être un poids pour eux plutôt qu'un soutien, la douleur vient m'étreindre tout le temps, si bien que je ne sais plus comment faire pour continuer. Toute notre vie à changé en une seconde et tout ceux que j'aimais sont partis en courant. Je suis à Cannes avec les enfants et nous avons été si heureux ici que je n'y arrive pas. A paris j'arrive à faire semblant à donner l'illusion d'un début de guérison, ici le manque de toi me ronge à chaque instant...

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