• Je me concentre sur l'instant, j'essaie d'en aimer chaque seconde, je me rapproche de mes amies, toutes mes soirées sont pleines de rire. j'attends ces moments Schweppes, où nous mettons enfin un voile sur nos douleurs, pour ne plus voir que les côtés sympas de la situation. Nous sommes libres, plus aucne entrave pou vivre comme nous le souhaitons. Rire me sauve, j'ai l'impression de repousser ma peine, de choisir ma vie, d'être libre, de ne plus me surveiller, d'être sous mon meilleur jour. Je revis avec elles, nous revivons ensemble, des larmes et plein de rires. Je suis bien.

    Merci S., S. et C; d'être toujours là quelquesoient les drames que je vis...


    1 commentaire
  • J'aime ces soirées où tout est sujet à rire, le fait que nous soyons toutes à la même période de nos vies et pour la première fois sous antidépresseur, que nous faisons face à des situations que nous n'avions pas prévues et qu'au milieu de ce chaos nous faisons tout ce qui est possible pour épargner nos enfants. Je suis fière de nous, nous sommes toutes courageuses et nous affrontons nos drames avec beaucoup d'intelligence et d'humour. Nous rêvons à louer une maison toutes les 3 pour y vivre avec nos enfants et palier à nos solitudes.Comparer et rire des effets bénéfiques ou pas de nos médicaments, toutes sous anti-dépresseur, nous remercions chaque jour ces petites pilules qui nous permettent de continuer à vivre alors que tout est dévasté. Rire de l'avarice de l'un, de la perversité de l'autre. Se redonner des forces, s'écouter, donner. Ma peine s'allége lorsque je parviens à alléger celle d'autrui.


    votre commentaire
  • J'en suis moins même surprise après avoir passé 2 jours enfermée dans mes drames, plombée par la tristesse, je parviens à surmonter et à apprécier de nouveau la vie, ma vie. Je suis la seule à décider de mon bien-être, je n'ai besoin de rien d'autre que de moi, je ne veux plus attendre qu'on me regarde joliement pour me trouver jolie, je ne veux plus attendre de me sentir aimée pour m'aimer. Je sais que je ne méritais pas ces insultes et ces coups, je sais que je n'en suis pas responsable, je sais que tu n'as pas su me protéger de ta maladie, je sais que tu ne le pouvais pas. J'ai ma responsabilité, j'ai toujours crû que tu étais plus beau, plus intelligent, plus fort que moi, j'étais vraiment certaine que tu en savais plus que moi et il était tellement de notoriété publique que j'étais celle qui avait besoin d'un suivi psy avec mes déménagements incessants et ma peur de tout, que j'ai crû tout ce que tu me disais, combien j'étais une mauvaise personne, combien j'étais égoîste, combien j'étais méchante, combien je te rendais violent, combien je méritais tout ce que tu me faisais subir. J'ai crû à tout.  Je n'ai jamais pu me réjouir de mes réussites car elles te renvoyaient à tes échecs. Tu souffrais tellement de ne pas réussir dans ce que tu estimais être ton chemin, les projections de ta mère sur toi, la possibilité qu'elle puisse vivre à travers toi, et que tu compenses son impossibilité de faire des études et de devenir médecin. Avec ton suicide, je comprends que ce dénigrement de ma personne n'était que ce que tu pensais de toi. Maintenant je suis enfin libre de tout, libre d'être moi et pas celle que tu voulais que je sois, libre de m'apprécier, libre de m'aimer. Mais cela est difficile de me dire que tu avais tort, je t'ai crû si longtemps. je dois tout déconstruire pour me retrouver et c'est ce que j'entreprends. Tu es parti parce que tu as pris conscience de combien tu m'avais détruite pour que j'ai besoin de me rassurer dans d'autres bras. 

    Je vais continuer, je vais enfin accepter que ce que tu disais était faux, que je ne méritais aucune violence et surtout pas ton départ. Je vais te dire au revoir et reprendre ma vie ou la commencer vraiment. Je suis une belle personne et je suis beaucoup plus forte que ce que je pensais. Je vais prendre chaque jour comme une chance de devenir celle que je voudrais être.


    votre commentaire
  • Et le soleil, cet insolent envahit tout l'appartement alors que je meurs de l'intérieur, que tout est de nouveau tellement insurmontable, que les larmes ne me quittent plus et que la peur m'asphyxie


    votre commentaire
  • Le seul avantage de la situation est que, maintenant, je sais ce que je dois faire pour survivre. M'accrocher au moindre plaisir, arrêter de penser et continuer à sourire, même si je n'en ai vraiment pas l'envie ni la force. Je vais essayer de ne pas me noyer et je vais finir pas réussir 


    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique