• Je n'ai rien pu dire, jamais, de toutes les petites méchancetés que tu me disais en privé, de toute cette violence avec laquelle je devais composer. Je n'ai rien dit parce que personne ne m'aurait crû, tu étais si parfait dehors, le voisin parfait, l'ami parfait, le mec parfait beau drôle intelligent talentueux de quoi aurais-je pu me plaindre ? Que de temps en temps tu étais odieux, injurieux, vulgaire, méchant, violent... Si tu n'étais pas parti si violemment, si tu avais juste fait semblant d'avoir un accident de voiture personne n'aurait jamais rien su de tout ça... J'ai protégé notre secret toute notre vie et tu le fais éclater au grand jour mais en nous Privant de toi pendant toutes ces années à venir... Je m'en fou du méchant, du torturé, du dépressif, du psychotique... J'aimais tellement l'autre, que j'étais prête à tout oublier pour une seconde avec l'ange,mon ange... J'ai encore tellement d'amour pour toi qui ne te parviendra plus, je ne sais qu'en faire alors je couvre d'amour nos petits princes, je leur dit combien tu étais fier d'eux et à quel pount tu aimerais être avec nous mais que ta maladie t'en a empêché...je voudrais avoir le pouvoir de changer ces 5 minutes qui t'ont laissé partir, je voudrais t'avoir trouvé, qu'il y ait eu quelqu'un quiconque qui aurait pu t'empêcher, j'aurais voulu que tu reviennes à la raison et que tu prennes conscience de la connerie que tu étais en trzin de faire, de ses conséquences. Moi veuve et les petits sans toi, leur père qu'il adorait le plus drôle et le plus magique des papas... Je ne peux rien changer, je Te Hais !!!

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  • Je ne sais comment...mais chaque jour est plus simple que le précédent. Nous tentons d'être heureux tous les trois et nous y parvenons. Nous ne t'oublions pas, tu fais parti de nous, nous disons le manque de toi et pourquoi c'est difficile mais l'absence de tabou sur ta mort nous permet de te survivre et même d'ëtre heureux. Tu serais fier de notre courage devant la perte de celui que nous aimions tous et qui s'aimait si peu... Je t'aime, tu nous matnques...

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  • J'ai envie de partir, quitter ce lieu où nous avons vécu avec toi et où tu n'es plus... Envie de ne plus être, où je te vois partout, mais où tu n'es nulle part. Quitter ce lieu où tu as fait fleurir sur ma peau les stigmates de ta violence. Où devant l'évidence j'ai préféré ne pas voir pour te garder, pour t'aimer encore malgré tout, malgrè les coups. J'ai inventé, j'a mis mon plus beau sourire et j'ai menti, effrontément, c'était facile, j'ai voulu croire à ses mensonges, croire que tu était aussi bon et gentil devant les autres que tu ne l'étais avec moi lorsqu'il n'y avait personne pour témoigner ni ami, ni enfant afin que tu puisses libérer toute ta haine sur moi... Ta haine ne m'était pas destinée, tu étais celui que tu haissais mais comment ne pas être ton double ou ton miroir après toutes ces années passées ensemble.Je n'ai rien dit parce que je ne voulais pas abîmer l'image que les autres avaient de toi. je ne t'ai pas trahi car je croyais mériter ces mots et ces gestes. J'ai pensé ne pas être assez bien pour toi...

    Et maintenant, je sais...


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  • Je pleure pour toi, je trouve cela vraiment y injuste et pourtant je sais que même cela, ne t'anéantira pas! Tu relèves déjà la tête. Tu fais comme moi le deuil de la moitié de ta vie avec autant de répartie que d'humour. Tu changes toute tristesse en un flot ininterrompu de surnoms très inspirés, de jeux de mots pleins d'humour et d'autodérision. Tu résistes à tout et je t'admire, j'aime le groupe de naqbaistes que nous sommes, j'adore nos soirées... Au plus dur moment de nos vies, nous parvenons à retrouver le goût des plaisirs simples, d'une soirée en terrasse où nos rires dépassent nos larmes, où tout devient léger. Nous découvrons la vie douce après avoir perdu nos amours et nos illusions, et cette vie sans autre finalité que le plaisir apaise mon âme et mon coeur...

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  • Je dois supporter ma belle famillle qui continue à dire ouvertement à mes enfants que je suis responsable de la mort et de leur père. Et qui dit à mon fils lirsqu'il refuse de venir chez eux, en lui hurlant dessus qu'il est " méchant, que c'est un mauvais garçon" qui le culpabilise en lui mentant et en lui disant que " son grand père est sorti exprès de l'hôpital" alors qu'il n'a jamais été hospitalisé. Mon fils est revenu complétement prostré en me disant " maman dis-moi c'est vrai que je suis un mauvais garçon, que je suis méchant? Dis-moi c'est vrai ?" Mon pauvre amour, quelle tristesse d'avoir attéri dans une famille aussi pathologique. Je sais que tu n'aurais jamais accepté l'attitude odieuse de ta famille à mon égard, mais la culpabilisation et la maltraitance de nos enfants en plus, c'est vraiment insupportable. Si au moins tu avais pu couper les ponts avant qu'ils ne te détruisent. En tout cas, ils ne blesserons pas nos enfants en plus... Je les maintiens très loin de nous...

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