• Back to life, Back to reality...

    J'ai l'impression de chuter brutalement de mon doux nuage médicamenteux et de pénétrer dans la réalité, celle de ton départ.

    Je ne suis plus dans le confortable déni, je n'ai jamais atteint la colère et je suis bien loin d'être appaisée. Je suis dans la phase du deuil la plus difficile, celle où pour les autres, il est tant de passer à autre chose, il faut cesser de parler de toi car c'est trop difficile. Je n'arrive pas à savoir si j'ai le droit de parler de toi et en quels termes? Dois-je ne garder de toi que l'ami, le confident, le complice, l'amoureux, le magnifique père que tu étais mais dans ce cas là je ne pourrai jamais te survivre pourquoi t'avoir perdu si tu étais si magique... Dois-je ne garder que tes crises de violence pourtant si peu nombreuses mais je n'ai pas l'impression que notre vie se limitent à elles. Elles m'ont brisée, elles t'ont emporté mais elles ne te décrivent pas ni ne reflètent notre vie.

    Je perds ta voix, je n'entends plus tes blagues ni les accents que tu prenais, je te perds...


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